Philippe Bergeroo, le ballon rond par hasard …

Publié le 26/12/2024

C’est les vacances !!! Autour de Noël, pas de foot, mais on ne veut pas vous laisser sans contenu. Alors cette année on propose une petite rubrique appelée « Les Contes de Noël ».

Pour les amateurs de ballon rond, le nom de Philippe Bergeroo n’est assurément pas étranger. Pourtant, le basque d’origine n’était pas forcément destiné à une aussi belle carrière dans le monde du ballon rond !

Raconte-nous ton parcours ?

Mon début de parcours a été atypique. J’ai pratiqué durant mon enfance à Saint
Jean de Luz plusieurs sports comme le judo, le rugby et la pelote basque.
Disciplines qui m’ont permis de développer une très grande coordination
générale.

C’est une rencontre inter-quartier qui m’a fait découvrir le football (une coupe
avait été mise en place par l’Arin Luzien pour détecter des jeunes joueurs). Au
pied levé, j’ai dû remplacer un gardien de but blessé sous les yeux d’un
dirigeant de l’Arin qui fut très surpris par ma performance (Michel Branqué).
J’ai ensuite signé une licence au club local. La même saison, je suis, tout de
suite, sélectionné avec les cadets du Sud-Ouest sous la responsabilité du CTR
Christian Fetis et, très vite, j’enchaine ma première sélection en équipe de
France junior.

C’est lors d’un stage de détection que je fus repéré par les Girondins de
Bordeaux ou je suis resté 7 saisons dans ce club mythique.

Qu’est ce qui vous a poussé à devenir entraîneur ?

La passion transmise par certains entraîneurs notamment Christian Montes
(Girondins de Bordeaux,) José Arribas (Lille) Jacques Santini (Toulouse) et bien
sûr avec Aimé Jacquet avec qui j’ai eu la chance de gagner la coupe du monde
98. C’étaient des entraîneurs qui possédaient des savoirs-être et des savoirs
faire ainsi que des grandes qualités humaines.

Quel a été votre plus grand accomplissement en tant qu’entraîneur de l’Équipe de France Féminine ?

Être le premier sélectionneur à avoir battu les Américaines 2-0. Le match se déroulait à Lorient devant plus de 20 000 spectateurs. A cette époque, l’équipe américaine était pratiquement imbattable (championne du monde et olympique et 1ère au classement FIFA).

Merci à Philippe de nous avoir accordé du temps pour répondre à ces questions.

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