Cédric Pardeilhan, du parcours pro à l’attachement local

Publié le 03/01/2025

Notre petite rubrique des « Contes de Noël » se termine avec ce dernier portrait, celui d’un personnage bien connu dans le foot basque et béarnais.

Si il est connu pour être le coach des Genets d’Anglet, Cédric Pardeilhan a un très riche vécu de joueur professionnel. Un parcours qui lui aura fait traverser la France, rencontrer de nombreuses personnes, avant de retrouver et faire briller une région qui lui est chère.

Raconte nous ton parcours dans le foot …

Il commence à Billere de 5 à 6 ans, avec Monsieur Griller qui était un éducateur exceptionnel. Puis de 6 à 18 ans, j’ai joué au FC Pau, avec encore des éducateurs d’exception, qui ont tous participé à l’éclosion de plusieurs joueurs dont je fais partie. Je vais tous les citer, malheureusement certains ne sont plus là, mais tous étaient des passionnés compétents : Mr Tales, Mr Cuomo, Mr Rodriguez, Mr Carvalo, Mr Baze, Mr Péré-Escamps et pour finir Mr Muslin. À 18 ans j’ai décidé d’embrasser la carrière de joueur Professionnel et celle-ci m’a ammené à parcourir la France.

Ma saison 95/96 se fait au PSG où je participe à 1 rencontre titulaire, 8 remplaçants, 1 match de Coupe de la Ligue et un match remplaçant en Coupe d’Europe. Nous finissons 2ème en championnat et vainqueur de la coupe des coupes. Première expérience en pro et vraiment que des bonnes choses et de superbes personnes. Le coach Luis Fernandez était top. Je jour la saison 96/97 au Toulouse FC, je suis prêté en Ligue 2 et je participe à 3 matchs et nous montons en Ligue 1. Ce n’est pas une grande année pour moi mais elle fait partie des années les plus formatrices pour mon expérience de joueur et comment être dans un groupe et comment tout faire pour jouer.

Lors de la saison 97/98, je devais signer pro au PSG mais j’ai fait le choix de signer pro en Ligue 2 au Mans pour retrouver le coach que j’avais à Pau, Mr Muslin. Je fais une belle saison, malgré une blessure à la cheville. Je fais 25 matchs de championnat et 1 de Coupe de la Ligue. Le club du Mans me propose un contrat de 3 ans et je décide de le refuser pour partir au Gazelec d’Ajaccio en National 1 pour jouer avec Pascal Olméta.

J’y passé deux saisons, nous faisons une grande première saison avec un 8ème de finale de Coupe de France et une accession en Ligue 2, qui nous sera refusée pour une loi caduque … L’entraineur Mr Cavalli était super fort dans tout.

La Corse est un pays qui se mérite et le seul, je pense, ou je pourrai finir ma vie ailleurs que dans mon 64. Deux saisons pleines pour moi et un petit gout amer de ne pas être monté.

La saison 2000/2001, je repars en Ligue 2 à Niort, où je ne signe qu’un an. Je fais une énorme saison : 31 matchs avec une demi-finale de Coupe de la Ligue et une 4ème place en Ligue 2. Changement de coach à la fin de saison, Angel Marcos part à Lorient, le nouveau coach na garde pas 7 joueurs en fin de contrat et tous a plus de 30 matchs. Je fais partie de ceux-la, le foot est très cruel, mais on le sait.

Je pars ensuite deux ans à Beauvais, en Ligue 2 avec ke coach Bonnevay, personne et coach extraordinaire. 25 matchs la première saison ou nous finissons 5ème alors les 4 premiers montaient, puis 23 la deuxième avec un autre coach, Baptiste Gentilli, et nous descendons. Je suis en fin de contrat et plusieurs clubs de Ligue 2 me proposent des contrats très intéressants mais je fais un choix de cœur et décide de signer en CFA, avec Bayonne, pour me rapprocher de ma grande fille Léandra qui était à Pau avec sa maman.

Je fais 3 saisons à l’Aviron avec de très belles saisons, une accession, un 8ème de finale de Coupe de France et la mise en lumière d’une équipe avec des mecs extraordinaires.

Quel aura été ton meilleur souvenir en tant que joueur ?

J’ai eu beaucoup de chance dans ma carrière, de rencontrer beaucoup de personnes géniales, gentilles, intéressantes et avec des valeurs humaines top. J’ose espérer que c’était car j’essaie aussi d’être comme cela. Je veux être une bonne personne et réussir par mon travail et pas en écrasant les autres.

Mon meilleur souvenir de joueur, il y en a beaucoup, mais mon dernier but au Hameau, le dernier match de la saison, mon dernier match dans mon club, devant toute ma famille et mes amis a la dernière seconde du match pour gagner 2-1 et maintenir le club en National, c’est le moment le plus fort.

Comment appréhendes la fin de saison avec les Genets d’Anglet ?

Nous appréhendons la suite avec beaucoup d’envie et beaucoup de motivation. Notre fonctionnement n’a rien à voir avec tous les clubs de National 2, mais ce n’est pas un problème. Nous sommes tous, plein d’envie, sérieux, conscient du travail et c’est cela qui nous emmènera au maintien.

Articles les plus lus dans cette catégorie