Julien Laborde, la tentation américaine
Publié le 01/01/2025
Notre petite rubrique des « Contes de Noël » se poursuit même en 2025 .. on continue les portraits de parcours atypiques du football local.
On parlait il y’a quelques jours de l’expérience américaine d’Axelle Touzeau. On retourne au pays des cowboys et du beurre de cacahuète pour découvrir le parcours de Julien Laborde. Après avoir connu le niveau fédéral dans le 64, Julien est parti cet été vivre le rêve américain …
Raconte-nous ton parcours …
Alors pour parler de mon parcours, j’ai joué pendant 13 ans au Pau FC, depuis mes débuts dans le foot à 6 ans à mes 19 ans.
Mes débuts dans le foot on été marqué par un coach sans qui je pense sincèrement que je ne serai pas le même joueur ni le même homme : Hicham Mlaab. Mon parcours à Pau n’aura pas toujours été facile, notamment avec des passages plus difficiles où j’ai été soutenu par un des meilleurs coachs que j’ai pu avoir : Nicolas Cami.
Mais il a aussi été marqué par de très bonnes saisons personnelles comme collectives avec une très bonne équipe et deux très bon coachs : Mathieu Perez et Didier Maysounave ,lors de ma dernière année en jeune.
À mes 19 ans, après avoir passé une dernière saison compliquée en réserve au Pau FC, je sentai que c’était le moment de voir autre chose, je suis donc parti sur la côte basque, aux Genets d’Anglet où j’ai évolué en National 3. Cette année là, l’an passé donc, on obtiendra la montée en National 2. Là-bas, j’ai eu la chance de pouvoir être coaché par deux très bon entraîneurs: Laurent Alvera et Cédric Pardeillhan. J’ai aussi eu la chance de pouvoir coacher une équipe de U12, dans le cadre de mon service civique.
Comment t’es venue l’idée de partir jouer aux États-Unis ?
Sincèrement, l’idée est là depuis un petit moment. Mais cela s’est réellement concrétisé dans ma tête cette année après avoir longuement parlé avec un de mes meilleurs amis qui a vécu cette expérience.
Je suis jeune, je ne voulais pas m’enfermer dans le fait de gratter des minutes en N2, jouer en N3 ou en Régional pendant des années en faisant, à côté, quelque chose qui ne me plaît pas et regretter par la suite.
Je voulais vivre quelque chose, vivre ma vie simplement. C’est une expérience qui me marquera à vie et qui me fera grandir personnellement. Le fait de pouvoir vivre dans un autre continent, voyager, apprendre une nouvelle langue, tout en reprenant les études et surtout en continuant le foot a un niveau très compétitif, avec des entraînements tous les jours dans des infrastructures digne de club pro.
À quel niveau peut correspondre la NJCAA en France ?
Pour expliquer brièvement, la NJCAA est la ligue sportive des universités proposant des cursus scolaire de 2 ans. La NCAA, qui est elle le meilleur niveau sportif universitaire américain, est celle des universités proposant des cursus scolaire de 4 ans.
Pour répondre à la question, c’est une question difficile car le niveau est très hétérogène dans la ligue. Énormément d’universités recrutent principalement des internationaux, comme mon équipe qui compte seulement 6 américains. Logiquement, ce sont les internationaux qui remontent le niveau, qui créent le niveau tout simplement.
Mais pour répondre à la question pour moi de ce que j’ai vu en NJCAA, les meilleures équipes ont un niveau Régional 1, quand les plus faibles peuvent avoir un niveau Régional 3.